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Neurosciences et surpoids: Comment les neurosciences nous aident à comprendre les causes du surpoids


La forme du cerveau humain reconstitué avec des légumes

Saviez-vous à quel point les neurosciences jouent un rôle important dans la compréhension des mécanismes cérébraux impliqués dans le surpoids ? Voici quelques éléments clés qui nous aident à avancer efficacement dans la compréhension du surpoids :


  1. Régulation de l'appétit : Les neurosciences étudient les mécanismes cérébraux qui régulent l'appétit et la prise alimentaire. Certaines régions du cerveau sont impliquées dans la régulation de la faim, de la satiété et des préférences alimentaires. Des signaux hormonaux, tels que la ghréline (hormone de la faim) et la leptine (hormone de la satiété) ainsi que des neurotransmetteurs, tels que la sérotonine et la dopamine, jouent un rôle clé dans cette régulation.

  2. Récompense alimentaire : Les neurosciences ont révélé que certains aliments riches en calories et en gras peuvent activer les voies de la récompense du cerveau, de manière similaire aux drogues addictives. Des études ont montré que les aliments riches en sucre et en gras, peuvent provoquer une réponse cérébrale intense et renforcer les comportements alimentaires compulsifs ou excessifs.

  3. Réactivité au stress et alimentation émotionnelle : Les neurosciences ont également étudié la relation entre le stress, les émotions et l'alimentation. Le stress chronique peut influencer les choix alimentaires en activant le système de récompense du cerveau et en augmentant la préférence pour les aliments riches en calories. Certaines personnes ont tendance à utiliser la nourriture comme mécanisme d'adaptation émotionnelle, ce qui peut contribuer à une prise de poids excessive.

  4. Plasticité cérébrale et habitudes alimentaires : Les neurosciences ont également mis en évidence la plasticité cérébrale et sa relation avec les habitudes alimentaires. Les habitudes alimentaires sont souvent influencées par des répétitions fréquentes et des associations entre des stimuli spécifiques et des récompenses alimentaires. Ces associations peuvent modifier les circuits neuronaux du cerveau et renforcer les habitudes alimentaires. Néanmoins, on sait aujourd’hui que, grâce à la plasticité cérébrale, il est tout à fait possible de changer ses habitudes durablement et dans le respect de son corps.

  5. Solutions : Les neurosciences contribuent au développement d’approches basées sur la compréhension de mécanismes cérébraux sous-jacents, bien souvent rigides et inconscients, qu’il est possible de modifier durablement, en commençant par accepter que le surpoids, en premier lieu, n’est pas la cause de tous les maux d’une personne mais les symptômes d’autre chose en amont, qu’il convient d’aller explorer avec la personne qui souhaite changer.


Le dessin d'une tête humaine remplie de tonds de couleurs

Si les neurosciences fournissent des connaissances essentielles sur les mécanismes cérébraux impliqués dans la régulation de l'appétit, la récompense alimentaire, la réactivité au stress et les habitudes alimentaires, il est également essentiel de comprendre tous les mécanismes comportementaux inconscients et automatiques, issus du passé, qui se répètent et qui, parfois ne sont plus adaptés au présent de la personne, deviennent alors des freins au changement, malgré une envie évidente de prendre soin de soi. C’est là que j’interviens auprès de mes clients et que nous travaillons, ensemble, à mettre en place de nouveaux comportements sur mesure et adaptés à la personne, sa vie pro et perso et surtout à ses souhaits de changement pour l’amener vers une vie pleine de sens et inspirante pour elle.

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